Comme promis, voici le second volet, la encore, métro et bus, mais bon, à moins d’avoir loupé, l’épisode « 1 », (pas bien !) vous avez déjà, les lans métros et bus de la ville, sinon, il vous reste plus qu’à passer par l’office de tourisme….allez, hop pop pop, Toulouse, saison 1, épisode 2 !
La basilique Saint-Sernin
La basilique Saint-Sernin de Toulouse, les reliques de Saint Saturnain, sont héberges ici, il était évêque de Toulouse et fut martyrisé en 250, la basilique devint alors un important lieu de pèlerinage de tout l'Occident médiéval, elle est sans doute la plus grande église romane conservée de toute l' Europe.
La rue du Taur qui mène de la place du Capitole à la basilique porte ce nom en souvenir et en hommage du martyre, Saturnin, celui là, refusant de renier sa foi , fut attaché par les pieds à un taureau furieux sur la longue route qui traversait la ville, inscrite en 1998.au patrimoine mondial de l'UNESCO, la Basilique porte aussi le titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.
L’église Saint-Pierre-des-Chartreux
Ont sait qu'elle fut réquisitionnée pour servir d'arsenal, juste après la révolution, elle fut, plus tard "reprise" par les fidèles et l'église.
La nef est divisée en deux, chaques côtés séparé par un autel imposant, chaque côté ayant sa propre entrée. Cet autel, construit avec diverses espèces de marbres pyrénéens, a été réalisé d'après les dessins de François Cammas. Le portail quant à lui, a été sculpté en 1613 par Antoine Bachelier, fils de Nicolas Bachelier.
A l’intérieur vous trouverez de nombreux tableaux (L'adoration des Bergers par Jean-Baptiste Despax et les représentations de la vie de Saint Bruno parFrançois Fayet), des fresques et des bas-reliefs. Le chœur est composé de 62 stalles sculptées datant du XVIIe siècle, en plus des peintures, Saint-Pierre des Chartreux possède un grand nombre de sculptures datant pour la plupart du XVIIIe siècle, la chapelle Sainte-Croix possède elle aussi un ensemble exceptionnel de sculptures sur bois que l'ont doit à Arthus Legoust, ça se visite presque comme un musée, tellement, c'est riche de peintures, objets, et scultures.
Église Saint-Pierre des Cuisines
Le nom Saint-Pierre-des-Cuisines son nom ne vient pas d'une cantine ou un restau, Cuisines est une version francisée de Coquinis, et désigne des petits artisans. L'histoire raconte que des pêcheurs de la région avaient jadis honoré Saint-Pierre en lui dédiant un prieuré. Le nom de ces Coquins de l'époque gallo-romaine a donc été attribué par Guilhem IV à l'édifice lorsqu'il le confia à l'abbaye de Moissac, quand on a l'explication, ça devient évident non?
.Au XIe siècle, l'église devient propiété de l'abbaye de Moissac grace à Mr le comte de Toulouse. À partir du XIIe siècle, elle devient un haut lieu public. En 1189, devant tout les habitants rassemblés le ci-devant Citoyen (perdant son titre de comte, mais gardant sa tête...) Raymond V de Toulouse y reconnaît les privilèges de la Commune de Toulouse dirigée par des capitouls, puis se sera par Raymond VI en 1195, et par Raymond VII 1222.
C'est à cet endroit que se rassemblait le peuple toulousain. La proximité du lieu avec les locaux du Conservatoire National de Région de Toulouse a fait que la ville y a fait un auditorium pour cet établissement (pour ce qui est de l'ancienne église), mais également, pour les locaux alentours, une école de danse rattachée au Conservatoire qui offre plusieurs salles de danse d'une superficie non négligeable….vous avez prié ? alors dansez maintenant !
Le couvent des Jacobins
Les Jacobins de Toulouse, dans le centre de la ville, juste en face du lycée Pierre-de-Fermat, c'est un batiment constitué d'une église, celle des Jacobins, d'un cloître et d'un couvent. C'est l'ordre des frères prêcheurs, qui est à l'origine de sa construction, afin de promouvoir l'évangile et de lutter contre l'hérésie cathare. Les bâtiments faits de brique sont des joyaux de l'art gothique languedocien en matière de construction monastique. Les frères prêcheurs ont été appelés "dominicains" dès le XIIIe siècle puis " jacobins", mais beaucoup plus tard.
Saint Thomas d'Aquin, est "hébergé" ici, d'ailleur, l'église lui est consacrée. C'est également ici qu'était l'université de Toulouse en 1229 jusqu' à la Révolution française.
La place Saint-Georges
Jean Calas, le 10 mars 17622, y a été abattu.
Anticipant le bombardement possible de la ville au début de la Seconde Guerre mondiale, il est décidé de creuser des tranchées dans Toulouse, y compris sur la place Saint-Georges, afin qu’elles servent de refuge, aux personnes sans-abris.
Cette place, qui a été la plus grande de la ville, si elle accueillait les assemblées populaires et les marchés, était aussi le théâtre macabre, des exécutions capitales.
Aujourd’hui, c’est un endroit animé par des grandes terrasses, prenez le temps de flâner et de regarder les facades des batiments, il y a une réelle atmosphère qui se dégage de cet endroit, est-ce lié à son passé….peut être.
L’église Saint-Jérôme
Après la dissolution de la confrérie en 1792, la chapelle fut dédié aux cérémonies de l'Être Suprême, puis devint église paroissiale en 1801 sous le nom d'église St Jérôme, qu'elle porte encore aujourd'hui. Lorsque la chapelle devient une église paroissiale, en 1805 on chargea l'architecte de la ville de Toulouse, Jacques-Pascal Virebent (1746-1831) d'adapter le lieu à sa fonction, la chapelle fut aggrandie, le mur de séparation entre la chapelle et le lieu de réunion des confrères abattu, le maître-autel placé dans l'ancienne salle de réunion.. Les deux rotondes furent couvertes par des coupoles en plâtre sur lattis. Entre les deux rotondes,un clocher hexagonal fut construit côté rue. L’association pour la sauvegarde du patrimoine de l'église St Jérôme a sut restauré l’édifice en 2009 (dorure des éléments du retable, boiseries, grilles des fonts baptismaux, restauration de la statue de Notre Dame de Bon Secours, création d'un autel, de deux lustres en polychromie et changement de six vitraux), l'ensemble donne un charme fou à cette église.
La place Salengro
C’est une petite place en forme de triangle, à son centre, une fontaine et sur cette fontaine, plein de petits sujets en fonte, les maisons sont typique de la ville, en jolies briques rouges, outre un véritable plaisir à flâner sur cette place, un homme illustre a vécu là, au numéro 20 ; ce Monsieur, était Jean Jaurès.
Pas de panique, pas d'épisode 3, à vous de faire la suite ! Toulouse, vous allez adorer ! il y a tant à voir, à faire, à boire et à manger, qu'il est impossible de s'en lasser.
Article mis à jour le 13/08/2016 - Signaler un abus
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