Bienvenue sur ce billet et merci de me lire.
Je vais vous parler de mes 15 jours passés en Côte d’Ivoire.
Je me doute que certains d’entre vous, notamment en raison des événements récents, vont se dire que ce n’est pas une destination qu’ils avaient envisagée. Toutefois, maintenant que la guerre civile est terminée, la situation s’est grandement améliorée, même si un regain de violence a eu lieu en raison des élections législatives. C’est un pays au sang chaud mais tout est extrême : le pardon comme la violence. Aujourd’hui, une majorité d’ivoiriens souhaite vivre paisiblement et reconstruire le pays afin que tout le monde puisse bénéficier des retours de l’économie et augmenter son niveau de vie.
Pour ma part, j’y suis allé en toute sécurité car je rejoignais une partie de ma belle-famille qui vit dans la campagne entre Yamoussoukro et Abidjan, près de la frontière avec le Ghana et à proximité d’Abengourou, pour ceux à qui ça pourrait parler.
C’est mon quatrième séjour en Côte d’Ivoire et je découvre toujours autant de choses sur l’aspect culturel. A chaque occasion, par exemple, je vois à quel point les personnes âgées sont écoutées te respectées : pour une parcelle de terre vendue dans le village de ma belle-famille, il faut l’accord des anciens afin d’éviter que le contrat ne soit caduque. Cet accord doit se payer et s’entretenir pour être pérenne.
L’entraide est aussi très forte entre villageois? J’ai la chance d’avoir une belle-famille socialement bien installée ce qui me permet aussi de bénéficier des retombées de son statut. Si je reste « le blanc », je suis tout de même « le blanc qui a épousé la fille de Tiémoko »…
Durant mon temps de présence là-bas, j’ai pu apprécier le relief car nous sommes allés aider un cousin à défricher un champ en vue de le cultiver. Nous sommes donc passés par une végétation très dense et dans laquelle il a fallu se frayer un chemin à coups de coupe-coupe. En plus, nous avons failli nous faire charger par un hippopotame… Le travail a été rude mais, pour nous donner du coeur à l’ouvrage, « le vieux » comme tout le monde nomme mon beau-père avait apporté un alcool qui, si il avait la fâcheuse tendance de brûler le gosier, avait au moins l’avantage de faire oublier la fatigue!
Durant mon séjour également, et pour me faire plaisir, les hommes et moi sommes allés à Abidjan accompagner mon beau-père pour ses affaires. Une fois celles-ci terminées, nous sommes allés visiter le musée national de Côte d’Ivoire avec sa riche collection de masques. Si la Côte d’Ivoire a été évangélisée il y a bien longtemps maintenant, il n’en demeure pas moins que les traces de la culture animiste sont encore présentes, particulièrement dans certaines ethnies qui utilisent encore les masques ou statuettes.
Le travail est toujours très soigné et les spécimens présents au musée sont particulièrement nombreux.
Nous nous sommes arrêtés ensuite manger dans un maquis qui est tout simplement une maison lambda transformée en véritable restaurant illégal! Celui dans lequel nous sommes allés déjeuner servait un foutou épicé comme jamais…Je dois reconnaître que ça a été un peu difficile pour moi à digérer…
Et la cuisine, parlons-en! Pendant mon séjour, j’ai été choyé par ma belle-famille.
Je crois avoir goûté à peu près à tout ce qui peut se faire : grillades de dindon, foutou (pâte en forme de boule, à base d’igname, de banane plantain ou de manioc. Elle est arrosée de diverses sauces à l’arachide ou à la graine de palme dans lesquelles on cuit soit de la viande, soit du poisson : roboratif…), de la bouillie de mil, de l’attieké qui est une sorte de couscous de manioc que l’on mange aussi avec du poisson ou de la viande, de l’aloco qui est un plat préparé à base de bananes plantains mures cuites dans la friture, etc, etc…
Comme à chacun de mes séjours, j’ai pris 5 kilos rien qu’en goûtant à tous les plats, par politesse au moins mais souvent par gourmandise.
L’ambiance dans les maquis est toujours festive et ne soyez pas surpris par l’énergie qui s’en dégage : il faut avoir la pêche pour suivre les ivoiriens lorsqu’ils font la fête!! Beaucoup de maquis se sont institutionnalisés et deviennent même des lieux de réception à la mode pour certains VIP qui en font les « inaugurations » ou leur QG, tout cela relayé dans la presse. Etonnant, non?
Bref, après tout cela, le retour à la sérénité de « mon » petit village en pleine cambrousse ne m’a pas fait de mal… Même si le contraste était saisissant, on s’y sent mieux !
Article mis à jour le 15/08/2016 - Signaler un abus
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