Des femmes exemplaires au Sénégal

Développement durable à Toubacouta

Au Sénégal, à Toubacouta, dans le delta du Saloum, au sud de Dakar, dans la région de Kaolack, l'ONG Nebeday soutient le groupement aux 800 femmes dans la fabrication de charbon de paille et de poudre de moringa.

Il s'agit de terminer la construction d'un hangar, qui servira à entreposer la marchandise et à la faire sécher. L'ONG Man & Nature, avec Olivier Behra et Laurent Bignolas, soutient cette initiative. Ils sont partis là-bas en mai, et ont mis la main à la pâte pour démarrer la construction du hangar.

Et ils ont besoin d'un coup de pouce. Il leur manque un peu de sous pour finaliser le tout, 3000€ exactement Vous pouvez aider de deux manières (l'un n'empâchant pas l'autre !) :

• Vous pouvez gratuitement recommander cet article en bas de page (après inscription) et Avygeo nous versera des dons
• Ou bien vous pouvez directement nous verser des dons sur Helloasso

Les dons donnent droit à déduction fiscale, ce qui fait que pour 30€ donnés, cela ne vous en coûte en réalité que 10.

Développer les revenus dans le respect dans l'environnement

Ce projet vise donc à soutenir plus de 800 femmes et simultanément, à préserver la biodiversité, au travers de deux activités :

• la production de charbon de paille

• la fabrication de poudre de Moringa

Le charbon de paille

La saison des pluies dure 4 mois, amenant une nature généreuse et abondante. Mais elle est suivie d’une saison sèche aride, où cette végétation desséchée peut devenir un vrai brasier. Pour se protéger de ce danger d’incendie, il faut couper ces herbes. Les femmes de Toubakouta ont mis en place un système qui leur permet de faire de ce travail une ressource économique, car avec leur récolte, elles produisent du charbon de paille par un procédé de pyrolisation destiné à servir de combustible pour la cuisine.

La poudre de Moringa

La nature est un trésor. Plutôt que la brûler, utilisons-là et rendons-lui hommage !

Des analyses nutritionnelles ont montré que les feuilles de Moringa oleifera sont plus riches en vitamines, minéraux et protéines que la plupart des légumes. Elles contiennent de nombreux nutriments essentiels :

• La Vitamine A, qui agit comme un bouclier contre les maladies des yeux, les maladies de la peau, les maladies du cœur, la diarrhée, et beaucoup d’autres maladies.
• La Vitamine C, qui combat une foule de maladies incluant les rhumes et la grippe.
• Le calcium, qui bâtit des os et des dents solides, utile en prévention de l’ostéoporose.
• Le potassium, essentiel pour le fonctionnement du cerveau et des nerfs.
• Des protéines.

Pour 30€ de contribution, vous recevrez un sachet de poudre de moringa chez vous. Cela se passe sur Helloasso.

Origine du projet

Capables de s’organiser en réseaux, de réunir plusieurs villages pour travailler de concert, et de mettre en place des filières qui les font vivre et protègent la bio-diversité, ces femmes travaillent par des températures dépassant les 40° Celsius. Les fagots qu’elles portent sur la tête sont lourds et volumineux, et demandent une concentration optimale dans l’effort et l’équilibre. Les yeux se font fixes, les visages graves, les muscles tendus. Mais jamais elles ne se plaignent. Et lorsqu’enfin elles les déposent, c’est la joie et le sourire que l’on retrouve sur leurs visages, ainsi que… la danse, les rythmes et les chants !!

Mais il reste de nombreux defis à relever :

- Sur la filière bio charbon. D'une part, il faut pouvoir le stocker sans qu'il ne se détériore, d'autre part, il serait utile d'améliorer la recette de fabrication afin que son utilisation soit plus proche de celle du charbon de bois, ancrée dans les habitudes.

- Sur la filière moringa. Les conditions actuelles ne permettent pas de sécher les feuilles correctement pendant la saison des pluies.

A quoi servira l'argent collecté ?

Achever la construction d'un hangar fermé et protégé de l'humidité

Actuellement, il pleut tous les jours et le poussier est plus ou moins à l'abri sous le hangar. Le sol en terre battue est inondé, alors des briques ont été posées pour éviter que le poussier baigne dans l'eau. Des bâches ont été mises en place sur les côtés , mais l'eau rentre quand même. Idéalement il faudrait : surélever le toit du hangar pour permettre au camion d'y accéder, mettre de la paille sur le toit en tôle pour tempérer le lieu, couler une dalle au sol et monter des murs sur les côtés. Cet hangar permettrait de stocker le poussier ( paille pyrolisée avant qu’elle ne soit transformée en charbon) , les équipements de production du biocharbon et le séchage des feuilles de moringa."

Une amélioration des outils et des processus de production, en particulier pour améliorer le charbon de paille, améliorerait les conditions de travail, faciliterait l'utilisation et la commercialisation de la production.

Alors, vous voulez aider ? Souvenez-vous, c'est :

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